Originaire du jeu de paume, la pelote basque s’est diversifiée puis déclinée en une dizaine de spécialités.
Main nue ou avec différents accessoires, elle se différentie aussi en fonction du type de lieu où elle se joue.
Un point commun se dégage : une pratique sportive appréciée de beaucoup, joueurs comme spectateurs, où un savant mélange de force, d’adresse, de vitesse et d’agilité est utilisé !
Où pouvez-vous voir jouer un pelotari, le nom donné au joueur de pelote basque ?
Les aires de jeux où les pelotaris jouent, sont plus communément appelés “canchas” (ou “kantxa” en basque).
Il en existe 4 principaux :
Le trinquet : on peut y jouer à main nue, avec une paleta pelote de cuir, xare, paleta pelote de gomme pleine ou creuse.
Ce sont les jeux indirects, les plus courants. La pelote est renvoyée par l’intermédiaire d’un mur appelé fronton ou frontis.
En jeu direct, on joue aussi à pasaka. Les joueurs sont face à face, pratique héritée du jeu de courte paume.
Le mur à gauche : là aussi, plusieurs spécialités possibles, comme avec une paleta pelote de gomme creuse ou au frontenis sur une longueur de 30 m, mais aussi à main nue, paleta pelote de cuir, pala corta, paleta pelote de gomme creuse et Joko Garbi sur 36m de long.
Le Jaï Alaï : principalement la fameuse Cesta Punta. On y joue avec un grand mur à gauche de 54 m de long.
Le fronton, ou place libre (jeu en plein air) : La encore, des jeux indirects comme la main nue, le joko-garbi, la grande chistera, la grosse pala, la paleta pelote de cuir, la paleta pelote de gomme pleine. Mais aussi en jeu direct, au rebot.
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Majoritairement situés dans le Sud-Ouest (et particulièrement en Pyrénées-Atlantiques) de part ses origines, vous serez étonnés de voir qu’il en existe un peu partout en France.
